Tout ce que vous devez savoir sur le sport KIN-BALL®

1 août 2022

Kin-Ball Sport
Écrit par Pierre-Julien Hamel
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Qu’est-ce que le KIN-BALL? Le KIN-BALL est un sport qui gagne en popularité dans le monde entier. Dans plus de 30 pays, on y joue désormais soit dans les écoles, soit dans des équipes organisées. Le KIN-BALL peut être pratiqué aussi bien par les enfants que par les adultes. Ce sport et les jeux OMNIKIN qui en découlent sont nés au Canada dans les années 80. Selon la Fédération internationale du sport KIN-BALL®, les valeurs du KIN-BALL sont la coopération, le respect et l’esprit sportif.

Êtes-vous un enseignant d’éducation physique ou un professionnel désireux d’en savoir plus sur le KIN-BALL ? Nous vous fournissons tous les détails pour vous montrer comment le KIN-BALL est un moyen incroyable pour les personnes de tous âges et de toutes capacités physiques de devenir actives et de s’amuser!

Comment jouer au KIN-BALL

Le KIN-BALL est le seul sport coopératif organisé au monde: tous les joueurs doivent toucher le ballon lors de l’attaque et tous sont impliqués dans la défense. Il se joue avec un ballon surdimensionné et léger, traditionnellement de couleur rose. Ce qui rend ce sport si différent des autres sports d’équipe, c’est qu’il se joue avec trois équipes, et non deux. Chaque équipe est composée de quatre joueurs, et le jeu se déroule sur une surface maximale de 20 x 20 m (60 x 60 pieds).

Le but du jeu est très simple. Globalement, chaque équipe doit essayer d’attraper et de contrôler le ballon lorsque celui-ci est servi, et ce, avant qu’il ne touche le sol. Un match commence lorsqu’une équipe offensive crie «OMNIKIN !», suivi de  la couleur du dossard d’une autre équipe. Le ballon est ensuite frappé à l’intérieur du terrain avec une partie du corps située au-dessus des hanches.

Les joueurs de l’équipe désignée par sa couleur doivent attraper le ballon avec n’importe quelle partie de leur corps avant qu’il ne touche le sol. Si ces derniers ne parviennent pas à attraper et à contrôler le ballon, le jeu s’arrête et un point sera accordé aux deux autres équipes.  L’équipe qui a laissé tomber le ballon devient alors l’équipe offensive. Si, par contre, l’équipe défensive réussit à attraper et à contrôler le ballon, aucun point n’est accordé et les joueurs ont  10 secondes pour le remettre en jeu en attaquant une autre équipe.

Aux niveaux débutant et intermédiaire, une partie de KIN-BALL se joue en d’une à trois périodes, de sept à dix minutes chacune. Les joueurs peuvent commettre différentes fautes tout au long de la période, telles que :

  • Frapper le ballon en dehors des limites du terrain;
  • Frapper le ballon à moins de 3 m (10 pieds);
  • Frapper le ballon avec une trajectoire descendante;
  • Frapper le ballon alors que tous les joueurs n’y touchent pas;
  • Etc.

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Quelle est la taille d’un ballon de KIN-BALL?

Le match de KIN-BALL original se joue avec un ballon qui mesure 1,22 m (4 pieds) de diamètre et qui pèse 1 kg (2 lbs).

Cependant, afin d’accommoder d’autres jeux OMNIKIN et de jouer au KIN-BALL à l’extérieur, Omnikin, la société qui a inventé le KIN-BALL, offre maintenant une large gamme de tailles de ballon.  Vous pouvez trouver des ballons KIN-BALL Street, d’extérieur, de pratique, pour n’en citer que quelques-uns.

Règles du KIN-BALL

Le KIN-BALL est un sport simple à apprendre et à pratiquer. En fait, des enfants dès l’âge de huit ans peuvent y jouer, car même si le ballon est gros, il est léger. Cette vidéo constitue une excellente introduction à la pratique du KIN-BALL. Un ensemble complet des règles de KIN-BALL est disponible pour tous les joueurs de la coupe du monde et les équipes organisées au sein de la Fédération internationale du sport KIN-BALL®.

Omnikin propose également des sessions de formation pour les enseignants d’éducation physique, les éducateurs et les professionnels du sport afin qu’ils puissent enseigner efficacement le KIN-BALL.

Jeux associés au KIN-BALL

Les enfants (et, pourquoi pas, les adultes) peuvent utiliser le ballon KIN-BALL pour s’amuser avec toute une série de jeux OMNIKIN, dont beaucoup ont des noms très intrigants, comme la Tag toile d’araignée, le Pac-Man, le Cowboy, le Bulldog gomme balloune et le Camion monstre. En fait, il y en a plus de 50 parmi lesquels choisir!

Ce qui est génial avec ces jeux, c’est que les enseignants d’éducation physique et les éducateurs peuvent profiter de la légèreté et de la taille du ballon de KIN-BALL ; beaucoup des jeux mentionnés ci-dessus ne pourraient pas être joués en toute sécurité – et même pas du tout – avec des ballons traditionnels.

Avantages du KIN-BALL

Les avantages du KIN-BALL sont nombreux. Examinons certains d’entre eux plus en détail :

  • L’avantage numéro un du KIN-BALL est qu’il fait bouger les participants de tous âges et de toutes capacités physiques ! Même ceux qui n’aiment généralement pas les sports et les clientèles aux besoins spéciaux sont attirés par le KIN-BALL !
  • Il n’y a pas que le sport original; il existe de nombreux jeux différents qui peuvent être joués avec le même ballon de KIN-BALL !
  • Le KIN-BALL met l’accent sur l’activité physique, la littératie physique, l’inclusion sociale, le travail d’équipe, l’esprit sportif et des habitudes de vie saine.
  • Le jeu est facile à apprendre et les enfants sont automatiquement intrigués par la nouveauté de ce sport.
  • Le KIN-BALL peut être joué dans un gymnase, sur la pelouse, à la plage ou même dans la neige, ce qui le rend très adaptable tout au long de l’année… sauf s’il y a beaucoup de vent !
  • Il n’est pas nécessaire d’avoir une grande expérience du sport.
  • Le KIN-BALL peut être enseigné à des clientèles avec des besoins spécifiques et à des clientèles à capacités mixtes.
  • Il n’y a pas une seule superstar au KIN-BALL : tout le monde a sa chance et chacun doit jouer un rôle actif dans le jeu.
  • Le KIN-BALL apprend aux participants à développer diverses compétences, telles que la stratégie, la communication et la réflexion rapide.
  • Le KIN-BALL intègre différentes compétences que l’on retrouve dans le volley-ball, le football et le basket-ball.
  • Le KIN-BALL aide à améliorer les mouvements de tout le corps, la perception spatiale, la coordination et l’agilité.
  • Le jeu améliore considérablement la santé cardiovasculaire.

Dans une étude récente du Département de kinésiologie de l’Université d’Auburn en Alabama, les chercheurs ont étudié le niveau d’intensité physique des participants de différents groupes d’âge pendant qu’ils jouaient au KIN-BALL. Pour une période de 15 minutes de KIN-BALL, 72,3% du temps de jeu impliquait une activité physique modérée à vigoureuse (MVPA) – 45,6% de marche et 26,7% de mouvements très actifs. Il n’y a eu aucun cas de position assise ou allongée.

Par-dessus tout, l’avantage le plus important du KIN-BALL est qu’il démocratise l’accessibilité à un sport d’équipe et favorise l’attrait pour une vie active. De nombreux enseignants d’éducation physique remarquent que les enfants qui sont normalement timides ou qui ne sont pas nécessairement enclins à faire du sport deviennent vivants et énergiques lorsqu’ils jouent au KIN-BALL. De plus, de nombreux enfants qui n’aiment pas les sports d’équipe traditionnels semblent prendre goût au KIN-BALL.

Qu’est-ce qui rend le KIN-BALL différent des autres sports?

Le KIN-BALL est dans une classe à part. S’il s’apparente aux sports d’invasion classiques, comme le hockey, le rugby, le football, le basket-ball et le football, il s’en distingue par le fait que tous les participants jouent sur l’ensemble du terrain : il n’y a pas de positions individuelles d’attaque et de défense.

En outre, il démocratise le sport. Par exemple, si un joueur est bon au basket-ball, cela ne signifie pas qu’il excellera d’emblée au KIN-BALL.

En effet, comme le KIN-BALL est relativement nouveau et que les participants n’ont ainsi pas d’idées préconçues sur ce sport , ils ont tendance à commencer à jouer plus volontiers. Comme ils n’ont pas eu de mauvaise expérience ou de performance «médiocre» dans le passé, les joueurs ont tendance à être plus disposés à se lancer dans le jeu, ce qui peut faciliter considérablement le travail d’un enseignant ou d’un éducateur en éducation physique.

Les enseignants et les éducateurs physiques aiment-ils le KIN-BALL?

De nombreuses entrevues récentes offrent un aperçu objectif des perceptions des professeurs d’éducation physique et des éducateurs à l’égard du KIN-BALL. Dans le balado PE Express, par exemple, l’éducateur physique Chris Nichols, basé au Texas, déclare que le KIN-BALL fait partie intégrante de son programme d’éducation physique depuis un certain temps déjà, expliquant que ce sport aide ses élèves à développer leur créativité et leur coopération.

Les chercheurs mènent également des études sur l’efficacité du KIN-BALL. En 2020, le Journal international de la recherche environnementale et de la santé publique a publié une étude de l’Université de Grenade sur «Les effets d’un programme de sport alternatif utilisant le Kin-Ball chez les personnes atteintes de déficiences intellectuelles».

La conclusion de l’étude?

«Grâce à un programme d’activité physique basé sur le KIN-BALL, tous les participants ont augmenté leur vitesse, leur endurance, leur force, leur coordination et leur équilibre. Les participants ont également rapporté des niveaux élevés de satisfaction et de motivation envers ce sport alternatif».

Histoire du KIN-BALL

Le KIN-BALL a parcouru un long chemin depuis ses débuts dans les années 80. Voici l’histoire fascinante de son fondateur et de l’évolution de ce sport au fil du temps.

Qui a inventé le KIN-BALL?

Mario Demers a fondé Omnikin en 1985 avec la mission de créer un tout nouveau sport d’équipe qui compléterait les heures très limitées des programmes d’éducation physique dans les écoles.

Il a inventé le KIN-BALL après avoir assisté à un festival au cours duquel un ballon géant a été lancé dans la foule et a suscité l’enthousiasme des gens. Il a pensé que ce pourrait être une idée intéressante à exploiter pour motiver les gens à bouger. Au fil du temps, Mario a peaufiné le concept et des collègues enseignants l’ont aidé à élaborer les règles. Le KIN-BALL était alors né.

Les éducateurs physiques de différentes écoles ont travaillé ensemble pour expérimenter le KIN-BALL. En août 1987, le sport a été constitué avec des règlements officiels. Le nombre d’écoles de la province de Québec qui ont expérimenté le KIN-BALL comme activité parascolaire est passé de 10 en 1987 à 129 en septembre 1991.

La Fédération québécoise de KIN-BALL a été officiellement reconnue par le ministère de l’Éducation du Québec en 1992, suivie de KIN-BALL Canada et de la Fédération internationale du sport KIN-BALL (IKBF) en 2000. Cette dernière a pour but de développer le marché du KIN-BALL dans le monde entier.

Le KIN-BALL aujourd’hui

Très actifs dans le domaine de l’éducation et des écoles, Omnikin et la Fédération internationale du sport KIN-BALL® (IKBF) ont connu un succès sans précédent au cours de la dernière décennie. De nombreux exemples peuvent être trouvés sur différents continents. Par exemple, après avoir introduit ce sport en 2008 en Corée du Sud, le KIN-BALL a progressivement pris de l’ampleur jusqu’à obtenir une reconnaissance officielle du ministère des sports scolaires du pays. Il a également été choisi comme l’un des 17 sports subventionnés. Utilisé dans des centaines d’écoles (élémentaires et secondaires) par les professeurs d’éducation physique, le KIN-BALL est devenu, en 2018, le sport le plus pratiqué dans les activités extrascolaires de Corée du Sud.

En Europe, plus de 2000 professeurs de sport danois ont suivi une formation avec un instructeur de l’IKBF et plus de 50% des écoles pratiquent ce sport depuis un certain temps. Toujours en Europe, la fédération belge (Fédération Francophone Belge de Kin-Ball) a fait reconnaître ce sport par le ministère des sports du pays. En République tchèque, ce sport a été introduit en 2010. Aujourd’hui, plus de 50 % des écoles pratiquent le KIN-BALL dans le cadre de leur programme sportif.

Toutes ces études de cas convaincantes sont le fruit de partenariats à long terme avec des centaines de professeurs de sport dévoués et de bénévoles passionnés qui partagent l’amour du KIN-BALL et ses valeurs. Il est passionnant de constater qu’au moins 10 millions d’élèves sont initiés ou jouent au KIN-BALL dans les écoles chaque année.

Aujourd’hui, il existe 14 fédérations de KIN-BALL affiliées à la Fédération internationale du sport KIN-BALL, qui compte près de 15 000 membres. Le KIN-BALL est pratiqué dans plus de 40 pays, ce qui n’est pas un mince exploit pour un sport d’équipe unique avec un ballon rose!

Omnikin a également développé d’autres jeux innovants avec des ballons surdimensionnés, notamment le soccer, le volley-ball, le football, la tag Poison, le jeux Omnikin Poison, les jeux de frites et le Fassen-Ball®.

Coupe du monde de KIN-BALL

C’est en 2001 que la première Coupe du monde de KIN-BALL a eu lieu au Canada. Quatre pays étaient en compétition : le Canada, les États-Unis, le Japon et la Belgique. Au fil des ans, les Coupes du monde de KIN-BALL ont eu lieu en Belgique, en Espagne, en France et au Japon. À chaque Coupe du monde, de plus en plus de pays se sont joints, ce qui a augmenté la popularité de ce sport. Les équipes canadiennes ont dominé les finales masculines et féminines.

La dernière Coupe du monde de KIN-BALL a eu lieu aux Ponts-de-Cé, en France, en octobre-novembre 2019, juste avant la pandémie mondiale de Covid-19. La prochaine Coupe du monde aura lieu à l’automne 2024 ; toutefois, le lieu n’a pas encore été déterminé.

Quelques faits amusants sur les tournois de la Coupe du monde de KIN-BALL :

  • L’âge moyen des participants se situe entre 23 et 25 ans.
  • L’équipe nationale féminine du Canada a remporté les 10 tournois.
  • Les équipes japonaises masculines et féminines sont les seules équipes à s’être taillé une place en finale pour les 10 éditions du tournoi.
  • Le niveau d’expérience moyen des membres des équipes nationales se situe entre 7 et 9 ans.
  • 3 Coupes du monde ont eu lieu au Canada, 2 en Belgique, 2 en Espagne, 2 en France et 1 au Japon.

L’avenir du KIN-BALL

Le KIN-BALL en tant que sport et les activités d’Omnikin ne montrent aucun signe de ralentissement. OMNIKIN envisage d’étendre son soutien à d’autres pays et d’adapter les jeux OMNIKIN aux maisons de retraite et autres groupes ayant des besoins particuliers.

Le KIN-BALL devient de plus en plus populaire en Amérique latine, notamment au Chili, en Uruguay et en Argentine. L’équipe d’Omnikin pense que plusieurs pays d’Amérique latine feront probablement partie de la Fédération internationale au cours des prochaines années. D’autres régions du monde, notamment l’Asie du Sud-Est et l’Océanie, sont de nouveaux marchés prometteurs pour le KIN-BALL. À terme, Omnikin espère que 100 pays joueront au KIN-BALL d’ici 2035 et que ce sport deviendra un jour un sport olympique.

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Formateur tenant un ballon Omnikin Six.
Pierre-Julien Hamel
Directeur général de la Fédération International de Kin-Ball
Leader du développement international
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